Maud Haffner soutiendra sa thèse le 1er avril 2022 à 14h00 dans le bâtiment Carnot de l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées (salle B203) Cité Descartes à Champs-sur-Marne.
Ce travail a été réalisé sous la co-direction d’Alain L’Hostis et de Pierre Frankhauser avec un financement Ecole des ponts ParisTech-ENPC / Efficacity-Institut de Recherche & Développement pour la Transition Énergétique de la Ville.
Le jury sera composé de:
- Alain L'HOSTIS, Directeur de recherche, Université Gustave Eiffel - Directeur
- Pierre FRANKHAUSER, Professeur émérite, Université de Franche-Comté - Codirecteur
- Olivier BONIN, Chercheur, Université Gustave Eiffel - Coencadrant
- Cristina PRONELLO, Professeure, Polytechnique de Turin - Rapporteure
- Giovanni FUSCO, Directeur de recherche, CNRS / Université Côte dʹAzur - Rapporteur
- Cécile TANNIER, Directrice de recherche, CNRS / Université de Franche-Comté - Examinatrice
- Morgane COLOMBERT, Docteure et ingénieure, EFFICACITY - Examinatrice
Résumé:
La sobriété énergétique apparaît comme un élément central de la ville durable face à la problématique du réchauffement climatique et aux difficultés croissantes d’approvisionnement énergétique. Environ 50 % de l’énergie finale consommée en France est utilisée directement par les individus, c’est à dire dans les bâtiments pour les besoins de chauffage, d’éclairage ou encore d’électricité spécifique (29 %) et dans les transports pour se déplacer quotidiennement (20 %). Ces deux secteurs apparaissent ainsi comme deux champs d’action majeurs permettant de réduire significativement la consommation globale d’énergie. Ces consommations dépendent de plusieurs facteurs, comme le climat, les comportements, la technologie mais également la forme urbaine. Ce travail propose une réflexion sur les interactions entre la forme urbaine et les consommations énergétiques individuelles. Pour questionner ces interactions et donner de nouveaux éclairages sur cette question, nous proposons (1) de recourir à des villes archétypales comme terrains d’études et (2) d’avoir une approche de modélisation désagrégée des pratiques générant des consommations énergétiques. La première proposition permet d’avoir des territoires « standardisés », représentatifs des villes en France, caractérisés par des formes variées à toutes les échelles considérées et entièrement paramétrables. La seconde proposition qui place l’individu et son lieu de vie au cœur de la modélisation permet de spatialiser l’énergie et ainsi de combiner à la fois le secteur des transports et celui du bâtiment. Ce travail est réalisé à l’aide de la plateforme de simulations des mobilités quotidiennes MobiSim-Soft et à l’aide de la plateforme de simulation des consommations résidentielles CityEnergyAnalyst (CEA). Finalement, les résultats de ce travail de thèse montrent l’intérêt de la méthode villes archétypales – modélisation désagrégée des pratiques, en nous permettant de conduire une analyste systémique et multi-échelles des effets de la forme urbaine sur les consommations énergétiques.
Mots clés : formes urbaines – mobilité quotidienne – modélisation spatiale – simulations énergétiques – consommations résidentielles – villes archétypales – aménagement du territoire
Vous pourrez également assister à la soutenance en visio-conférence en vous connectant sur : https://univ-eiffel.zoom.us/j/82103219027 - ID de réunion : 821 0321 9027. Mot de passe : Bh6utBNb