Aménités paysagères
Élément du cadre de vie inscrit dans la politique européenne depuis la Convention de Florence, le paysage est ici appréhendé comme une relation entre les individus et l’espace géographique qu’ils pratiquent et perçoivent, en tant qu’habitants, visiteurs ou gestionnaires territoriaux.
Développement d’un outil dédié à la modélisation de la visibilité
La base méthodologique principale des recherches de ce domaine est la modélisation numérique de la visibilité à partir des données géographiques. Faisant suite aux outils développés depuis 30 ans à ThéMA pour analyser le paysage, Pixscape a été conçu pour faciliter la mise en œuvre de cette forme de modélisation. Ce logiciel, qui offre plusieurs éléments originaux par rapport aux SIG (approche tangentielle de la visibilité, métriques spécifiques, mode multi-résolution), donne lieu à des travaux de nature méthodologique et fait l’objet d’une formation annuelle pour un public de professionnels.
Analyse des préférences paysagères
Les préférences paysagères sont abordées dans plusieurs contextes thématiques, avec un focus important sur le cadre de vie résidentiel. Il s’agit notamment d’identifier et préciser le rôle du paysage dans la satisfaction des habitants vis-à-vis de leur environnement. Les études menées ici procèdent du couplage entre des enquêtes de perception ou de pratiques spatiales, et des métriques de visibilité décrivant la composition et la configuration du paysage visible.
Plusieurs pistes d’enrichissement de cette thématique sont actuellement suivies :
- Comment la visibilité et d’autres dimensions paysagères (sonore par exemple) se combinent pour constituer un environnement multisensoriel ?
- Les aménités paysagères et la qualité écologique du paysage sont-ils convergents ?
- Quel est l’intérêt des plateformes de photographie en ligne comme une source alternative de données de préférence ?
- Comment considérer le recours à l’argument paysager dans les conflits territoriaux (implantation d’éoliennes) ?
- L’accès aux « paysages verts » joue-t-il sur le bien-être des citadins ?