Valérie FACCHINETTI-MANNONE
1995 : Doctorat en géographie de l’Université de Provence. Mention Très honorable avec félicitations. Titre de la thèse : L’impact régional du TGV Sud-Est
1991 : DEA « Géographie et développement des pays méditerranéens et tropicaux » Université de Provence. Titre du mémoire de DEA : L’Europe ferroviaire à l’horizon 1993.
1990 : Maîtrise de Géographie (Université de Provence) Titre du mémoire : Miramas : cité cheminote ?
1989 : Licence de Géographie (Université de Provence)
1988 : DEUG de Géographie et DEUG d’Histoire (Université de Provence). Formation suivie en classe préparatoire à l'ENS (Lycée P. Cézanne, Aix en Provence)
1986 : Bac A1 – Lycée Marseilleveyre
Depuis 1997 Maître de Conférences en Géographie à l’Université de Bourgogne.
1994-1996 : Attaché Temporaire à l’Enseignement et à la Recherche (ATER) à l’Institut de Géographie de l’Université de Provence.
1991-1994 : Allocataire-Moniteur à l’Institut de Géographie de l’Université de Provence.
Responsable pédagogique de la licence professionnelle « Gestion du patrimoine paysager végétal en milieu urbanisé »
Les recherches développées sont orientées sur la question des relations transports / territoires appliquées au cas de la grande vitesse ferroviaire. Ces travaux privilégient une approche systémique des interrelations entre les structures et dynamiques territoriales (appréhendées à différents niveaux d’échelle) et les modifications de l’accessibilité apportées par la grande vitesse ; approche permettant de saisir la complexité des jeux d’acteurs intervenant dans les processus de décision (en matière d’implantation de gares ou de tracé des LGV) et les stratégies de valorisation mises en œuvre.
Ces travaux sont menés à trois niveaux d’échelles interdépendantes :
- à l’échelle européenne à travers une comparaison des réseaux français et espagnols. Cette approche comparative est menée par le biais de différents programmes de recherche en collaboration avec les Universités espagnoles de Lerida, Ciudad Real et de Cantabria.
- aux échelles régionale et interrégionale à travers une analyse des recompositions territoriales liées à la mise en service de nouvelles LGV (Observatoire des effets territoriaux des gares du TGV Rhin-Rhône)
- à l’échelle urbaine, analyse des transformations des « quartiers de gare », qu’il s’agisse des quartiers historiques de gare ou des nouveaux espaces en cours d’émergence autour des nouvelles gares aménagées en plus ou moins proche périphérie urbaine.
FACCHINETTI-MANNONE V., BELLET C., RIBALAYGUA C., RICHER C. (2013) « Les petites agglomérations françaises et espagnoles face à la grande vitesse ferroviaire : comment convertir l’accessibilité en attractivité ? », Les Cahiers Scientifiques du Transport n° 63, pp. 3-31.
FACCHINETTI-MANNONE V. (2012), « Les gares TGV : des interfaces au service du projet urbain ? », in Revue Urbia, pp 27-47.
FACCHINETTI-MANNONE V, RICHER C. (2011) « L’intégration territoriale des gares TGV en France : une approche typologique », Revue RTS 27, pp. 200-214.
FACCHINETTI-MANNONE V., BAVOUX J-J. (2010), « L’implantation des gares TGV en France : tensions interscalaires, jeux d’acteurs et recompositions spatiales », in Belgeo,n° 1-2, pp. 9-22.
FACCHINETTI-MANNONE V. (2007), « La integracion territorial de las nuevas estaciones TAV perifericas : el caso frances », Cuadernos de Ingeniera y territorio 10, Acta de la Jornada Europea « Alta Velocidad y Territorio », celebrada en Ciudad Real el 23 de marzo de 2006, pp. 73-91.